L'économie africaine a progressivement augmenté depuis 2000, en raison de facteurs tels que ses ressources naturelles abondantes et l'expansion du commerce et des investissements. Le Fonds monétaire international (FMI) estime que les taux de croissance en Afrique resteront aussi élevés que 5,4% jusqu'en 2016. Alors que chaque pays africain cible le développement économique durable, la mise en ?uvre politique, visant à transformer les économies basées sur les produits de base en économies industrialisées multiformes en développant les industries primaires et secondaires, est une question urgente. D'autre part, l'Organisation internationale du Travail (OIT) souligne que le nombre de jeunes chômeurs en Afrique a atteint près de 75 millions, soit près d'un tiers de la population jeune (200 millions) dans toute la région. Compte tenu de ces circonstances, on s'attend à ce que le rendement des industries à valeur ajoutée et la réalisation d'une forte productivité des industries en Afrique résolvent le problème en générant des opportunités d'emploi et en générant des économies plus stabilisées. En outre, les entreprises japonaises témoignent d'une forte reconnaissance et d'un intérêt pour une Afrique prospère.
Lors de la 5ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD V), qui s'est tenue à Yokohama en 2013, le gouvernement japonais a déclaré sa politique consistant à renforcer le soutien à la croissance dynamique continue de l'Afrique avec des partenariats public-privé plus solides. Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a annoncé l'initiative africaine d'éducation aux entreprises pour les jeunes (ci-après dénommée «l'initiative ABE»), un plan stratégique quinquennal offrant 1 000 jeunes en Afrique avec l'opportunité d'étudier pour une maîtrise dans les universités et l'expérience japonaises des stages à des entreprises japonaises. Avant la TICAD V, les industries japonaises, y compris la Fédération des organisations économiques (KEIDANREN) et le gouvernement japonais, avaient formulé une recommandation commune pour la TICAD V au «Conseil public-privé pour la promotion de la TICADV». les organes ont souligné qu'il était nécessaire de développer les ressources humaines dans les secteurs privé et public de l'Afrique afin de cultiver un réseau humain fort entre le Japon et l'Afrique. La recommandation mentionnait également l'importance d'augmenter le nombre de personnes africaines qui visitent le Japon, ainsi que la sensibilisation croissante des Africains à l'efficacité des technologies et des systèmes japonais. L'ABE L'initiative a été lancée sur la base de cette recommandation.
La JICA a été nommée pour mettre en ?uvre un programme de maîtrise et de stage dans le cadre de l'Initiative ABE développé pour les pays dont les demandes officielles ont été approuvées par le Gouvernement japonais.
L'objectif du programme de maîtrise et de stage de l'initiative ABE est de soutenir les jeunes qui peuvent être un «navigateur» pour contribuer au développement des industries en Afrique. Ce programme offre des opportunités aux jeunes hommes et femmes africains d'étudier à des cours de maîtrise dans les universités japonaises en tant qu'étudiants internationaux (ci-après dénommés «participants») et d'expérimenter des stages chez des entreprises japonaises. L'objectif est qu'ils développent des compétences efficaces afin de contribuer à divers domaines. Au-delà de l'acquisition de compétences et de connaissances, ce programme a également l'intention de cultiver d'excellents personnels qui peuvent reconnaître et comprendre les contextes de la société japonaise et des systèmes d'entreprises japonaises. Le résultat attendu du programme est un réseau de contributeurs potentiels au développement des industries africaines qui conduira également les entreprises japonaises à s'engager davantage dans les activités économiques en Afrique.
Les participants cibles sont parmi les trois types de personnel suivants.
Personnes du secteur privé
Les jeunes qui sont ou seront impliqués dans des activités économiques dans le secteur privé local, maintiennent et développent des liens solides avec les entreprises japonaises.
Fonctionnaires gouvernementaux
Les jeunes fonctionnaires, tels que les fonctionnaires, qui participent à la gouvernance et à l'élaboration des politiques afin d'améliorer les industries à lesquelles le développement des entreprises japonaises peuvent contribuer et a une recommandation d'une société japonaise.
Éducateurs
Les jeunes qui sont responsables de l'éducation dans les établissements d'enseignement supérieur et de l'EFTP (éducation technique et professionnelle) en Afrique, afin d'améliorer le renforcement des capacités dans les industries connexes, et a une recommandation d'une entreprise japonaise.
* Depuis le début de l'initiative, le nombre de femmes participantes a été limité. Les participantes sont encouragées à postuler pour le programme.
Citoyens de l'un des 54 pays africains
Entre 22 et 39 ans (au 1er avril de l'année de votre arrivée au Japon)
Baccalauréat (équivalent à au moins 16 ans d'expérience académique)
Les candidats à la catégorie des "officiels du gouvernement" et "éducateurs" sont obligatoires:
- avoir plus de 6 mois d'expérience professionnelle dans leurs organisations actuelles, et
- obtenir l'autorisation de présenter une demande et assurer la réintégration de leurs organisations actuelles.
Posséder des compétences en anglais adéquates tant en communication écrite que par voie orale pour compléter le cours de maîtrise.
Comprendre clairement les objectifs de ce programme et avoir une forte volonté de contribuer au développement industriel de leurs pays d'origine ainsi que de renforcer le lien entre leurs pays et le Japon après leur retour chez eux.
Les candidats doivent:
- être en bon état de santé pour compléter le programme,
- ne pas recevoir ou envisager de recevoir une bourse offerte par d'autres organisations étrangères, et
- participer aux activités le week-end dans des circonstances inévitables (ex. examen officiel).
1er lot (arrivé en 2014): 156 participants
2ème lot (arrivé en 2015): 317 participants
3ème lot (arrivé en 2016): 348 participants
4ème lot (arrivera en 2017): 250 participants (prévu)
5ème lot (arrivera en 2018): 200 participants (prévus)
On s'attend à ce que la durée du séjour au Japon atteigne un maximum de 3 ans. (6 mois en tant qu'étudiant de recherche, 2 ans en tant qu'étudiant en master et 6 mois en stage).
Pour plus d'informations, visitez le site Web de JICA (Anglais)
