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Sciences de l'information et de la communication

Sciences de l'information et de la communication

Les sciences de l'information et de la communication (SIC) forment, dans des pays tels que France, Belgique, Algérie, Suisse, Maroc ou encore au Québec (sous l'appellation « Communication »), un champ de recherches universitaire.

Créé en France au cours du xx siècle, en écho aux Media Studies (en) américaines ou la Publizistikwissenschaft (de)allemande. Domaine scientifique pluridisciplinaire, les SIC empruntent largement aux sciences humaines sans ignorer pour autant les sciences de l'ingénieur : la cybernétique, les théories du signal, etc. ; les recherches sur la communication organisationnelle (institution, organisation, entreprise...) ; les sciences de l'information (documentation, bibliologie, bibliothéconomie...) ; les sciences de la communication (études des média, culture, société); ou la Sémiologie, l’épistémologie, l’histoire de la communication, la didactique des SIC et l'Anthropologie de la communication.

Offre de formation

L'offre de formation en Sciences de l'information et de la communication s'est beaucoup étoffée ces dernières années : des seuls DUT en « Techniques de l'information et de la communication » des années 1970, on est passé aux DEUG et licences dans les années 1980 (remplacés eux-mêmes par les Licences LMD en 2005), aux maîtrises et DEA ou DESS (remplacés par les Masters LMD en 2005) et aux doctorats.

En France, de nombreux diplômes ressortissent à la discipline des « Sciences de l'information et de la communication » (71 section du CNU) :

  • la licence en « Information et communication ». Il y en a une trentaine en France, qui préparent tant à la poursuite d'études qu'à l'entrée dans le monde du travail. En 2007, il y avait treize licences disciplinaires à offrir les trois années en formation initiale, et seize diplômes offrant la seule année de spécialisation L3 à des étudiants venant d'autres disciplines avec un Bac + 2.
  • la licence professionnelle. Il en existe près d'une centaine, sous des appellations diverses (la mention « Activités et techniques de communication » regroupe 64 formations recensées par l'ONISEP)
  • les diplômes universitaire de technologie (DUT) en « Information – Communication » (19 formations en France, avec quatre options : « Communication d’entreprise », « Journalisme », « Métiers du livre », « Gestion de l'information et du document dans les organisations), ou « Métiers du multimédia et de l'Internet » (MMI, qui remplace le DUT « Services et réseaux de communication » (SRC) depuis 2013).
  • les brevets de technicien supérieur (BTS) en « Communication », en « Communication et industries graphiques », en « Design graphique » (s'appelait «Communication visuelle» avant 2013), et en « Métiers de l'audiovisuel ». Selon les chiffres de l'ONISEP (2012), il y a 150 formations qui préparent en France au BTS en « Communication », 119 au BTS en « Communication visuelle », 97 au BTS « Métiers de l'audiovisuel », et 44 au BTS en « Communication et industries graphiques ».
  • Le Certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré (CAPES) en documentation est préparé dans une trentaine de formations, et permet de devenir professeur-documentaliste et responsable de Centre de Documentation et d'Information (CDI) dans un collège ou un lycée.
  • le master, 1 et 2 année. Il y en plus de 400 sur le territoire national.
  • le doctorat.

Un grand nombre d'écoles supérieures, souvent privées, offrent également des diplômes qui pourraient s'apparenter à la discipline. L'absence de « crédits européens » (ECTS) ainsi qu'une très grande hétérogénéité des contenus empêchent malheureusement une libre circulation des étudiants : quand on est dans le privé, même conventionné par l'État, il est difficile de réintégrer le public.

Dans une étude de 2011, les diplômes de sciences de l'information et de la communication sont classées en deuxième place pour les "filières sciences humaines et sociales où l'on réussit" : les diplômés en SIC font état de 90 % de taux d'insertion, 66 % en CDI, et 93 % à temps plein.

Au Québec, la discipline concernée s'appelle simplement « Communication », et offre les diplômes suivants :

  • le baccalauréat en communication (cinq universités : Laval, Sherbrooke, UdM, UQAM, UQTR)
  • la maîtrise en communication (cinq universités : Laval, Sherbrooke, UdM, UQAM, UQTR)
  • le doctorat en communication (trois universités : Laval, UdM-UQAM-Concordia, UdM)

En Belgique, la discipline est proposée par quatre universités (ULB, Liège, Louvain, Haute École Paul Henri Spaak) ; en Suisse, par deux universités (Neuchâtel, Haute école de gestion, Genève); au Maroc, par une université (École des Sciences de l'information, Rabat).

En Algérie, les universités Constantine 3et 20 août 1955 - Skikdaproposent cette discipline de sciences de l'information et de la communication.

Technologies de l'information et de la communication

Soumises à débat, les « Sciences et technologies de l'information et de la communication » (STIC) sont à la fois un domaine d'application de l'informatique, des statistiques, des mathématiques et de la modélisation, et à la fois un champ de recherche des Sciences de l'information et de la communication. Les STIC rejoignent tout autant l'industrie (ex. : télécommunications, reconnaissance des formes, reconnaissance vocale), que les autres domaines scientifiques (ex : médecine, astronomie, sciences sociales, et environnement).

Entre 2000 et 2006, un département multidisciplinaire a été désigné ainsi au sein du CNRS. Le projet, après une phase d'euphorie œcuméniques, a fini par regrouper les seuls spécialistes des sciences dures, excluant de fait ceux des sciences humaines et sociales. Peu après, la Direction du CNRS a décidé de ne pas poursuivre plus loin l'expérience. Compte tenu de l'apport de ces méthodologies, et de leur usage de plus en plus systématique pour améliorer la vie de tous les jours et la prise de décision publique, des conférences initiées par le CNRS continuent à être très régulièrement organisées sur ces thèmes par différents acteurs (université, institut de recherche INRA, CEMAGREF, École des mines, INSA, INRIA, etc.) sur les sujets tels que : STIC & Santé, STIC & Transport, STIC & Environnement, STIC & Systèmes aéro-spatiaux, STIC & Production coopérative médiatisée, STIC & Énergie, etc.

Source : Wikipedia
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