Le Premier ministre français lui-même, Édouard Philippe, a ouvert le 19 novembre 2018, les Rencontres universitaires de la Francophonie, qui se déroulent durant trois jours à Paris. Le thème central de la Francophonie, retenu pour cette édition 2018, est au cœur des préoccupations du président de la République.
Le Premier ministre français veut ″augmenter le nombre d’étudiants étrangers accueillis dans nos écoles et nos universités″, et, en même temps, ″faire financer les bourses des moins fortunés et des plus méritants en faisant payer les étudiants étrangers qui en ont les moyens″. L’objectif de 500 000 étudiants étrangers accueillis en France à l’horizon 2027, a été fixé par le chef du Gouvernement (contre 320 000 aujourd’hui).
Édouard Philippe a également insisté sur la nécessaire équité financière. Désormais, les étudiants étrangers, hors Union Européenne (ils sont environ 100 000), payeront des droits d’inscription plus élevés, de l’ordre de 2700 à 3700 euros (3900 à 5300 dollars), soit 1/3 du coût réel de la formation. En contrepartie, le nombre de bourses va tripler et les exonérations de droits seront plus nombreuses (passant de 7 000 à 21 000 bénéficiaires).
Le Premier ministre veut assoir l’attractivité du réseau universitaire français sur l’excellence. Il souhaite également que les universités françaises s’implantent plus largement à l’étranger. Un fond de cinq millions d’euros va être ouvert pour les aider en ce sens.
Par ailleurs, Édouard Philippe a annoncé plusieurs mesures pour garantir un meilleur accueil aux étudiants étrangers :